Suite
de l'article ( Le problème des retraites en France )
Les retraites dépendent
de la proportion travailleurs et plus de 60 ans. De 2006 à
2024, ce seront les classes pleines des baby-boomers qui partiront
à la retraite. La "bosse" du baby-boom aura un
double effet: le paiement de la retraite par une population moins
nombreuse sera lourde, et tant que les générations
nombreuses sont actives le financement par répartition est
aisé.
Jusqu'en 2005,
il y aura une stabilisation du ration de dépendance. De 2006
à 2017, le ratio de dépendance augmentera et le taux
de chômage baissera. De 2018 à 2035, il y aura une
phase de dégradation accélérée du ratio
de dépendance en situation de plein emploi. Aprés
2036, la phase de maturité permettra au ratio de dépendance
de se stabiliser à un niveau élevé.
Les dépenses
de santé par habitants sont censées augmenter au taux
de 1.8% par an, les cotisation retraites de 20.5% à 24.5%
en 2020 puis à 28.3% en 2040. avec la baisse des cotisations
chômage et famille, le taux de cotisations globale restera
stable jusqu'en 2018, à 45.6% puis augmentera à 51.7%
en 2040. Pour certains, il faut reculer l'âge de la retraite
mais cela n'est pas possible car il y a encore trop de chômage
pour l'instant ( peut-être en 2020 ).
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Du point de vue
micro-économique, la répartition fait que les retraités
risquent d'avoir peur des actifs ( refus des cotisations ). Il y
a là un risque politico-social sur le pouvoir d'achat de
la retraite future. le risque est plus faible pour la capitalisation.
Le risque est le krack boursier. L'affiliation à un régime
de retraite collective doit être elle obligatoire ? Un système
libre semble protéger les envies des retraités. pourtant,
tous les pays ont un système obligatoire ( répartition
ou capitalisation ). la collectivité considère que
les gens n'ont pas la clairvoyance à s'engager eux-mêmes
dés leur jeunesse. L'intervention publique est nécessaire.
Du point de vue
macro-économique, le système par répartition
répartit la production d'une période entre les actifs
et les retraités. la façon de financer la retraite
a une influence sur la production. De là nait la capitalisation.
L'augmentation des salaires perçus par retraités inciterait
à travailler plus pour gagner plus. Mais en réalité,
ce n'est pas vraiment observé. l'augmentation de l'épargne
( capitalisation ) entraîne une baisse de la consommation
et donc de l'investissement.
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Ces partisans s'appuient
sur les craintes de l'augmentation des cotisations retraites. c'est
le modèle anglo-saxon, de la globalisation financière,
du patronat, des assurances. Les retraités deviennent des
actionnaires.
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L'objectif est
d'équilibrer le système vers 2040 sinon le niveau
relatif des retraités baissera de 40%. pour s'appliquer,
il faudrait 40 ans afin de permettre aux actifs de se construire
un supplément retraite. La réforme par capitalisation
n'aurait aucun impact pour les bay-boomers. Il devrait payer immédiatement
28% de cotisation alors que en laissant les choses en l'état,
l'augmentation des cotisations ne serait que progressive.
Quel système
choisir ? Il y a un risque de mécontentement. Une formule
obligatoire aurait la même rigidité que la répartition.
Une formule facultative aurait peu de succés. Des fonds mis
par les entreprises entrainerait une différence de retraites
fortes entre grandes entreprises et PME. A cela s'ajoute la vulnérabilité
économique ( la Bourse ). La retraite par capitalisation
crée une fracture entre les intérets des actifs et
des retraités. la capitalisation est finalement seulement
un complément de retraites aux salariés les mieux
rémunérés.
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L'objectif est
d'avoir le même niveau de vie de la période active
d'un individu. la répartition maintient l'unité retraités
et actifs mais il ne dégage pas d'épargne, ni de ressources
de long terme pour les entreprises. Comment faire évoluer
le système français ?
Le système
public ne pourrait survivre que s'il apparait aux yeux des salariés
comme compétitif. Les cours boursier ont augmenté
de 20% entre 1993-1999 mais connait aujourd'hui une grave crise.
La retraite par répartition est le seul mécanisme
qui permet d'acquérir un actif indexé sur le salaire.
C'est pourça qu'elle est attractive même si elle est
moins rentable. Les retraites sont garantis.
L'objectif est
d'assurer le taux de remplacement. Le niveau de ce taux doit résulter
d'un choix social. Il est elevé pour les bas-salaire et déjà
bas pour les hauts salaires. La marge de manoeuvre est faible. Il
ne faut pas une baisse du pouvoir d'achat des retraités.
La stabilité
de ce taux nécessite une augmentation de 0.25 points par
an du taux de cotisations. ce la est peu mais en 2040, on aura une
situation où les travailleurs recevront un salaire net de
48.9% du salaire donné par les employeurs. La cotisation
retraite devra apparaitre comme l'achat d'un actif financé
et non comme un prélévement. Il serait contraire à
toute logique sociale de faire payer des cotisations retraites aux
revenus du capital des ménages.
Il faut unifier
les systèmes de retraites ( public et privé ), changer
l'architecture des systèmes, vers une convergence des régimes.
Demesmaeker
Tony
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Pour
plus de précision : |
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