Le siège de l'UMP

C'est rue de La Boétie, dans le VIIIe arrondissement, plus précisément à deux pas de la salle Gaveau, que l'UMP a installé ses bureaux, en novembre dernier. Le parti est né, à l'automne 2002, de la fusion du RPR, de DL et d'une partie des membres de l'UDF - ceux qui, derrière Philippe Douste-Blazy, ont préféré rallier le camp de Jacques Chirac dès le premier tour de l'élection présidentielle du printemps dernier, plutôt que de soutenir la candidature de François Bayrou.

Bien que le siège du RPR ait entièrement été refait à neuf il y a deux ans, il ne pouvait accueillir la nouvelle formation, au risque de donner l'impression d'une "annexion". Signe des temps, si les sièges respectifs du RPR, de DL et de l'UDF se situaient tous dans le périmètre de l' Assemblée nationale, l'UMP, souvent qualifiée de "parti du président", a choisi de traverser la Seine pour se rapprocher de l'Élysée.

L'UMP s'étant récemment installée dans ses nouveaux locaux, quelques aménagements restent encore à réaliser pour donner vie et chaleur à un bâtiment, certes fonctionnel, mais quelque peu austère. En traversant le hall, on peut accéder facilement à la salle de presse. Passé le court corridor voûté permettant l'accès aux ascenseurs, indispensables dans un bâtiment de sept étages, plus un demi-étage - aménagé en salle de réunion interne -, une lourde porte s'ouvre sur la salle de presse.

Comme son nom l'indique, celle-ci accueille les journalistes lors de toutes les communications et conférences de presse de l'UMP. Une petite cour intérieure permet aux chanceux, dont les bureaux donnent du bon côté, de pouvoir ouvrir leurs fenêtres sur un minuscule havre de paix en plein Paris.

La "cafétéria" se situe au deuxième étage. Installée à la hâte, elle ne comporte pour l'instant que deux uniques distributeurs de friandises et de boissons fraîches et quelques canapés bleus qui donnent un peu de gaîté à ces couloirs stricts.

Après avoir vécu trois déménagements en six mois, les services communication et presse se sont définitivement vus attribuer le cinquième étage.

Source : www.professionpolitique.com