Guizot

1787-1874

Sa chaire d histoire à la Sorbonne lui a permis d entrer dans la vie politique. Ainsi en 1814 il devient secrétaire général du ministère de l intérieur sous la première restauration, par la suite il deviens conseiller d état jusqu en 1820 ou écarté du gouvernement il devient un des chefs de l opposition libérale.

Son soutient a la révolution de juillet 1830 lui vaut d être nommé sous louis Philippe ministre de l intérieur puis ministre de l instruction publique. Mais son attachement aux institutions du régime de juillet l amène a manqué de souplesse vis-à-vis des revendications républicaines. Ainsi il refuse l abaissement du cens électoral, il contrôle la presse et interdit les idées républicaines. Les républicains entament alors une campagne réformiste sous forme de banquets dans lesquels les idées hostiles au régime peuvent s exprimer. C est l’interdiction de l un de ces banquets qui provoqua le soulèvement de 1848, la fin du règne de Louis Philippe et la seconde république

Guizot peut être considéré comme « réformiste » lorsqu il défend les intérêts de la haute bourgeoisie face à l ancienne noblesse, en revanche son refus du mouvement démocratique naissant donne a sa politique un aspect « conservateur ». Cependant les fonctions qu il a occupé lui ont permis de poser les bases d un édifice qui sera continué par sa postérité. Ainsi il rétablit l académie des sciences morales et politiques supprimée sous Charles X , il développe l instruction primaire et tente d améliorer les transports en demandant la construction des chemins de fer

Soustelle Tom