Problématiques constructivistes
A) Problèmes communs et constructivistes
B) Problématiques objectivistes : analyse du déterminisme social
Il existe plusieurs écoles
de pensées. Elles sont anciennes ou récentes. Le problème
se renouvelle car :
_ Le but est de dépasser les connaissances
_ La société étudiée change tout le temps
La vitalité d'une société se mesure à la vitalité
de ces débats.
A) Problèmes communs et constructivistes
La problématique est
différente du problème. Si dans une famille surgit un problème
( disputes ). La problématique est une situation d'ensemble qui permet
d'analyser l'événement. Sans problématique, il n'y a pas
de problèmes.
Les politistes n'ont pas la même politique. Ils s'intéressent à
des problèmes différents. Mais il y a une problématique
commune, c'est la problématique constructiviste.
Les politistes travaillent sur un objet qui a la particularité de prendre
sa propre explication : la science sociale. Durkheim disait : " que les
hommes n'ont pas attendu la science sociale pour avoir des idées sur
la famille, l'Etat
, ils ont déjà leurs opinions. "
Avec les même faits, on peut avoir différentes interprétations.
Un événement n'a aucun sens en soi ; tout dépend du sens
que l'on lui donne et donc de la problématique dans laquelle on insère
l'événement.
Peut-on alors dégager une problématique commune car tout les politistes
admettent des divergences ?
Section 1 : L'echec du positivisme
Le positivisme est une attitude
intellectuelle pour expliquer des phénomènes ou des faits. Il
a été une arme au 19ème siècle pour édifier
des sciences. Il fallait récuser le système qui expliquait déjà.
On est passé des études sociales à la science nommée
" physique sociale " ( Auguste Conte ). L'objectif était d'inventer
une science aussi rigoureuse que la physique.
On peut appréhender la vie sociale comme on appréhende la vie
naturelle, physique. Cette arme était limitée pour une conception
de la science empirique ( juste une science du visible ).
Cependant, les chercheurs ont travaillé sur les objets qui ont du sens.
Mais le positivisme a lui-même du sens étudiable. Ainsi, en science
politique, on ne peut jamais étudier de faits bruts, il n'y en a pas.
Avant le fait, il y a notre pensée, notre manière d'aborder. Notre
pensée est organisée au préalable selon certains paradigmes.
Les faits ont déjà du sens auxquels nous en apportons encore.
Le positivisme est une conception naïve. L'objet n'est pas une donnée
brute ; il est largement construit par le chercheur. Regarder les faits pour
les expliquer, ce n'est pas une bonne méthode.